La situation au Burkina Faso est confuse depuis l’attaque de Mansila du 11 juin où plus d’une centaine de soldats ont été tués et certains pris en otage par des jihadistes du Jnim, lié à al-Qaïda. Les autorités de transition n’ont toujours pas fait de déclaration.
Un mouvement de grogne est apparu dans l’armée après ce massacre. Mercredi dernier un obus a été tiré sur le siège de la télévision nationale, une attaque dont l’origine reste mystérieuse. Le président de transition le capitaine Ibrahim Traoré est brièvement apparu dimanche pour la fête de Tabaski sans s’exprimer, ce qui alimente les interrogations sur sa situation.
Le Conseil des ministres prévu ce mercredi 19 juin n’a pas eu lieu. Une source à la présidence indique qu’il serait reporté à demain sans plus d’explications, indique RFI.