Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, est désormais un homme libre. Selon des documents judiciaires obtenus par NBC News, il a conclu un accord avec les États-Unis lundi. Cet accord stipule qu’il doit plaider coupable d’avoir enfreint la loi sur l’espionnage (Espionage Act), ce qui entraînera l’application des peines prévues par cette loi. Assange a déjà purgé ces peines en grande partie durant ses cinq années de détention dans la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni.
Assange devrait bientôt quitter le Royaume-Uni pour retourner en Australie, son pays natal. Ce retour mettra fin à une saga judiciaire qui a débuté en 2010, lorsque WikiLeaks a publié des centaines de milliers de documents confidentiels concernant les activités militaires américaines en Irak et en Afghanistan. Depuis lors, Assange a été réfugié pendant près de sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres avant d’être arrêté et incarcéré en 2019. Sa libération marque la fin d’une décennie de poursuites judiciaires et de confinement.
La libération de Julian Assange clôt un chapitre tumultueux de l’histoire moderne du journalisme et de la politique internationale. Si son avenir reste incertain, son impact sur la transparence gouvernementale et les droits de l’homme demeure indéniable. Assange est désormais libre mais les débats sur les implications de ses actions continueront sans doute de résonner longtemps après sa libération.